Le 11 septembre 2001, Brandon, neuf ans, s’en va travailler avec son père au World Trade Center à New York. Sorti de nulle part, et comme dans un cauchemar, un avion s’enfonce dans la tour, semant terreur et confusion. Le même jour, en Afghanistan, une bataille éclate dans le village déchiré par la guerre de Reshmina, une fillette de onze ans. Elle rencontre un soldat américain blessé et doit prendre une décision difficile. Ce choix affectera-t-il la famille de Reshmina? Brandon survivra-t-il au chaos de New York?
Éditeur: Scholastic
Genre: Roman 8 ans +
Parution: Septembre 2021
Dès le début, l'auteur nous expose deux histoires dont le personnage principal est un enfant. D'un côté, il y a Brandon, âgé de neuf ans, pris dans une des deux tours jumelles du World Trade Center le onze septembre deux mille un. Rapidement, ce garçon démontre son courage, sa débrouillardise et son intelligence. Il est très mature, voire trop par moment, pour son âge. J'avais onze ans à l'époque des attentats contre les États-Unis et ces événements m'ont marquée. La plupart des gens se souviennent où ils étaient et ce qu'ils faisaient lorsque c'est arrivé. De revivre cette journée aux côtés de Brandon amène une autre perspective, encore plus réaliste, tangible.
En alternance, l'on suit le roman de Reshmina, qui réside en Afghanistan pendant la guerre. Malgré la situation des femmes là-bas, elle rêve et travaille fort pour ouvrir les portes de son avenir. Incapable de ne pas aider son prochain, elle sauve la vie d'un soldat américain, ce qui déclenche un enchaînement de conséquences désastreuses. Brandon et Reshmina sont deux enfants en danger de mort qui affrontent le tout d'une manière exceptionnelle. Sans difficulté, l'auteur réussit à plonger son lectorat au cœur de la tour nord du World Trade Center et des bombardements en Afghanistan.
Le récit qui m'a le plus touchée est celui de Brandon. Toutes les épreuves qu'il vit avec bravoure, les gens qu'ils croisent sur sa route, les survivants et ceux décédés; chacun d'entre eux, leurs émotions et leurs réactions, m'ont donné la chair de poule. L'entraide des uns, l'empathie et la douceur des autres dans toute cette noirceur sont bouleversantes. À la fin du roman, Alan Gratz a aussi intégré plusieurs notes qui documentent la journée fatidique du onze septembre: les faits, les terroristes et les tristes statistiques, entre autres. C'est une lecture touchante, qui ravive des souvenirs pour certains et partage un pan de notre histoire aux plus jeunes.
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