Titre: Un coeur en cage
Auteure: Manon Plouffe
Éditeur: Bayard Canada
Genre: Drame / Récit
Parution: Février 2020
Le roman se divise en parties, donnant la parole à deux jeunes filles arrivées au Québec à l'âge de quatre ans. Dans la première moitié, Mina, une adolescente de quinze ans, raconte ce qu'elle vit par le biais d'un journal intime daté. Plus que l'on avance dans le récit, plus que l'on comprend le climat sombre dans lequel elle survit: elle est victime de violence verbale et physique. En plus, ses faits et gestes sont scrutés à la loupe et elle doit évoluer dans un cadre très strict. Avec raisons, Mina sent son cœur en cage, et le mien était en morceaux devant sa détresse et les mauvais traitements que lui font subir les membres de sa propre famille. Par chance, les soirées chez sa copine Sati lui apportent une pause et une certaine paix, elles lui permettent de mieux respirer l'espace de quelques instants et, surtout, de démontrer son amour sans crainte de représailles.
D'ailleurs, la seconde partie de l'histoire est racontée par Sati, sa meilleure amie. Celle-ci, issue aussi d'une famille indienne, tout comme Mina, a la chance d'être aimée et respectée à sa juste valeur, et de pouvoir imaginer son avenir comme elle l'entend. Nous avons donc deux familles, provenant du même endroit, mais avec des mœurs et des opinions diamétralement à l'opposé.
La prose est magnifique. L'auteure crée de belles images, parfois des plus laides, mais toujours pertinentes, claires et fortes. Les sujets sensibles (mariages forcés, violence familiale, dettes d'honneur) sont abordés d'une manière très poignante. Qu'ils parlent d'amour ou de souffrance, les mots de Sati, de Mina et de son frère,nous touchent immanquablement. J'ai eu des frissons, de peur et dégoût, devant ses réalités qui ne devraient pas exister. C'est un livre percutant et émouvant, et j’adorerais qu'il y ait une suite.
Le roman se divise en parties, donnant la parole à deux jeunes filles arrivées au Québec à l'âge de quatre ans. Dans la première moitié, Mina, une adolescente de quinze ans, raconte ce qu'elle vit par le biais d'un journal intime daté. Plus que l'on avance dans le récit, plus que l'on comprend le climat sombre dans lequel elle survit: elle est victime de violence verbale et physique. En plus, ses faits et gestes sont scrutés à la loupe et elle doit évoluer dans un cadre très strict. Avec raisons, Mina sent son cœur en cage, et le mien était en morceaux devant sa détresse et les mauvais traitements que lui font subir les membres de sa propre famille. Par chance, les soirées chez sa copine Sati lui apportent une pause et une certaine paix, elles lui permettent de mieux respirer l'espace de quelques instants et, surtout, de démontrer son amour sans crainte de représailles.
D'ailleurs, la seconde partie de l'histoire est racontée par Sati, sa meilleure amie. Celle-ci, issue aussi d'une famille indienne, tout comme Mina, a la chance d'être aimée et respectée à sa juste valeur, et de pouvoir imaginer son avenir comme elle l'entend. Nous avons donc deux familles, provenant du même endroit, mais avec des mœurs et des opinions diamétralement à l'opposé.
La prose est magnifique. L'auteure crée de belles images, parfois des plus laides, mais toujours pertinentes, claires et fortes. Les sujets sensibles (mariages forcés, violence familiale, dettes d'honneur) sont abordés d'une manière très poignante. Qu'ils parlent d'amour ou de souffrance, les mots de Sati, de Mina et de son frère,nous touchent immanquablement. J'ai eu des frissons, de peur et dégoût, devant ses réalités qui ne devraient pas exister. C'est un livre percutant et émouvant, et j’adorerais qu'il y ait une suite.
pour ce récit si touchant
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