Le secret du rocher noir - Joe Todd-Stanton

Titre: Le secret du rocher noir 

Auteur et illustrateur: Joe Todd-Stanton

Éditeur: L'école des loisir / Gallimard 

Genre: Album 4 ans + 

Parution: Avril 2018

Ce livre vaut la peine d’être lu, ne serait-ce que pour les images. Un des thèmes de cet album est souvent abordé en littérature jeunesse, mais il est toujours plaisant de se rappeler qu’il ne faut pas se fier aux apparences ni aux rumeurs qui se propagent, qu’il est important de se faire sa propre idée. Votre côté sensible découvrira que l’album va encore plus loin. Et si le monstre n’était pas le rocher, comme tous semblent le croire? L’auteur expose le mal que l’Homme fait à la nature avec l’utilisation de ses filets, de ses hameçons et de toutes autres inventions reliées à la pêche. Erine, la petite fille de l’histoire, décide de poser un geste concret pour protéger tous les petits êtres marins dont elle fait la connaissance. 

La page couverture présente des poissons en relief ainsi qu’un jeu de textures (douces et rugueuses) qui nous ont donné envie de la caresser. Grâce aux phrases courtes, l’emphase est davantage mise sur les images qui pourraient, d’ailleurs, raconter l’histoire à elles seules. Ces illustrations touchantes dépeignent énormément de choses. Aussi, l’auteur s’est amusé avec la forme des illustrations et cela rend la lecture dynamique. Parfois, elles remplissent la page complète, à certains moments, elles sont divisées en rectangles et, quelquefois, elles sont rondes. Aussi, la richesse de l’océan est parfaitement représentée par les centaines de petits poissons qui grouillent au fil des pages. Je suis convaincue que vos enfants s’imagineront dans les fonds marins avec tous ces êtres vivants. 

Cette gamine, si curieuse et courageuse, est un exemple. Souvent, plusieurs solutions existent pour régler un problème, il suffit d’y réfléchir et d’élargir ses horizons. Ouvrez ce livre pour voir l’idée lumineuse qu’Erine et sa maman ont eue. Et nous, que peut-on faire pour protéger la nature et ceux qui y vivent?

Merci à Gallimard  

pour ce beau voyage