mardi 25 septembre 2018

Au secours! Je perds la vue! - Martine Bisson Rodriguez






Titre: Au secours! Je perds la vue!
Auteure: Martine Bisson-Rodriguez
Éditeur: L'Interligne 
Genre: Roman jeunesse 8 ans + 
Parution: Août 2018






Léo est un jeune garçon fort apprécié pour ses qualités sportives. Il est même vu comme étant le meilleur joueur de son équipe. Alors, lorsqu'il manque le point décisif lors de la finale de volley-ball, il ne comprend pas et des questions fusent dans son esprit. Léo se sent seul et a tendance à se renfermer sur lui-même puisque personne ne semble percevoir l'ampleur de son problème. Il devient même ronchon et un peu amère. Son humeur inquiète ses parents qui croient que cela est lié à son âge, mais la situation est pire que cela: Léo perd la vue, petit à petit, et il risque de devenir complètement aveugle. 

Léo perd tout ce qu'il aime: le sport, ses amis, la lecture. Pour pouvoir tout garder, il doit se retrousser les manches et apprendre à vivre d'une façon différente. Il découvre alors le braille, la canne d'aveugle ainsi que les chiens de la fondation Mira. Léo est un garçon rempli d'espoir: il entrevoit le futur d'une belle manière et conçoit le bonheur, malgré les hauts et les bas. Et, par chance, il est bien entouré. Micheline est une perle tant pas la douceur de son approche que par sa façon d'interagir avec lui et de trouver des solutions. Ses qualités font d'elle une personne d'exception.

Léo donne une leçon de courage, mais aussi de détermination. Il aurait pu baisser les bras et s'apitoyer sur son sort, mais, après son deuil, c'est lui qui est le plus confiant vis-à-vis cette nouvelle vie qui l'attend. Sincèrement, je ne crois pas que j'aurais été capable de faire preuve d'autant de résilience devant une telle situation et c'est pour ça que cette histoire est belle: elle démontre la force des jeunes et une façon inspirante d'affronter les épreuves de la vie. C'est un livre que je mettrai assurément entre les mains de mes enfants en espérant qu'il les touche autant que moi. 




Merci aux Éditions de L'Interligne
pour cette belle leçon de courage  




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