Collection: Périscope
Titre: Mes 162 voisins
Auteure: Françoise Cliche
Illustratrice: Julie Capitaine
Éditeur: Les heures bleues
Genre: Récit / Documentaire
Parution: 2017
Dû au travail de sa mère, Lucie est contrainte d'aller habiter, pendant les vacances d'été, avec sa grand-mère qu'elle connaît si peu, et ce, loin de son quartier. L'histoire est bien mise en scène: le pourquoi du comment est expliqué en seulement quelques lignes qui nous font rapidement comprendre la situation. Ce petit livre regorge de références qui permettront aux jeunes lecteurs de s'identifier à Lucie: Safia Nolin, Dead Obies, Pink, Katy Perry, Aurélie Laflamme et facebook. De plus, j'ai beaucoup aimé que le livre soit écrit au "je" puisque l'on rentre totalement dans la tête du personnage principal. Lucie a un bel humour, parfois sarcastique, qui laisse poindre ses sentiments: on ressent son dépaysement, sa tristesse, mais aussi sa surprise.
"Maintenant, il est plus de 23 heures et j'use les draps à force de tourner dans mon lit,
à la recherche du côté où se trouve le sommeil."
À un certain moment, de par sa fenêtre, elle aperçoit une grande maison entourée de plusieurs autres plus petites et une dizaine d'hommes parlant espagnol, 162 pour être exacte. Curieuse, Lucie questionne sa grand-mère. Grâce à une simple visite, Lucie changera son regard sur son été et le nôtre sur ces hommes qui peuvent sembler étranges. Avec sa bonne humeur et sa douceur, Benito, un des travailleurs, a un air charmeur. On apprend à le connaître et, bien sûr. à l'aimer aussi. Avec les fêtes évoquées et l'ambiance sympathique que ce livre dégage, l'auteure invite à l'ouverture d'esprit et l'égalité d'un peuple à l'autre. Nous sommes tous des humains qui, au fond, se ressemblent malgré leurs différences.
Lucie nous amène profiter, avec elle, de petits moments simples à la campagne. C'est l'histoire d'une petite fille qui, au final, s'est amusé beaucoup plus que ce à quoi elle s'attendait. Cette dernière m'a d'ailleurs énormément touchée par l'élan de générosité dont elle fait part, à la fin du récit, envers la famille de ces nouveaux amis. L'auteure a inclus, dans les dernières pages, quelques questions-réponses pour en apprendre davantage sur ces travailleurs de l'extérieur. Avec le peu de pages que contient ce livre, j'avais peur que l'histoire semble incomplète, mais j'ai été bien surprise. Toutes les années, moi et ma famille faisons le tour de l'Île d'Orléans. Il est évident que, lorsque j'y retournerai, cette histoire se frayera un chemin dans ma mémoire.
Merci aux éditions Les heures bleues
Bonjour, si les illustrations vous ont plu, voici ma page :)
RépondreEffacerhttps://www.facebook.com/lapetitecapitaine
Merci pour ce bel avis et merci à "boulevard du livre".